Après notre semaine en Finlande, nous reprenons la route pour la Norvège, en direction des îles Lofoten. Encore une fois, il nous faudra une journée de route pour arriver à Kilpisjärvi, à la frontière norvégienne. Le lendemain, nous aurons encore 500 kilomètres à parcourir pour atteindre notre destination, le Skolestua Guest. Notre entrée sur le territoire norvégien se fera sans encombre et sous le soleil. Nous ferons quelques arrêts le long de la route pour photographier quelques points de vue bien sympathiques.




Jour 01.
On commencera notre visite avec deux plages, Eggum et Unstad. Le temps sera instable, c’est peu de le dire. Un vent qui pouvait nous faire reculer d’un mètre, grêlons, averses, le tout accompagné par un changement de lumière qui donne à l’océan et au ciel de magnifiques couleurs.





Jour 02.
On retrouvera cette même ambiance de tempête à Uttakleiv et Haukland, avec des couleurs vraiment incroyables. Après cette nouvelle journée tumultueuse, on finira au sauna, coup de bol pour nous, on reçoit une alerte via une appli pour une aurore boréale qui se déroule juste au pied de notre location. Le temps est nuageux, mais on pourra tout de même en profiter.







Jour 03.
C’est une journée beaucoup plus calme qui nous attend, avec différent spot le long de la route qui mène à Henningsvaer, charmant village de pêcheurs situé sur l’île de Austvågøy. Une destination très carte postale.





Jour 04.
Une journée tranquille à suivre la 815, route emblématique des îles Lofoten.






Jour 05.
Direction Myrland et comme à notre habitude, on prendra le temps de s’arrêter pour quelques spots. Coup de chance une fois de plus, avec l’apparition d’un nuage irisé sur notre parcours. Alain, notre chauffeur depuis le début de notre voyage, aura eu le nez fin à s’arrêter au pied d’un lac. En fin de journée sur le chemin du retour nous rencontrerons des élans le long de la route.












Jour 06.
Cette journée nous mènera à Svolvær pour une ballade avec Lofoten explorer. La compagnie nous emmènera en pleine mer avec un bateau rapide pour observer les Pygargues à queue blanche. Les rapaces sont appâtés avec du poisson, c’est un buffet à volonté pour les plus rapides. L’avantage de cette technique, c’est qu’on ne les dérange pas ; ce sont eux qui viennent à nous. D’ailleurs, ils reproduisent ce type de prédation avec les bateaux de pêche lors de la remontée des filets.
Jour 07.
Encore une grosse journée qui nous attend. L’objectif du jour est de prendre le ferry à Moskenes pour rejoindre Bodo et passer la nuit à Holten, afin de quitter les Lofoten et de rejoindre le parc national de Dovrefjell le lendemain. Bien sûr, nous ferons quelques arrêts pour prendre des photos, ainsi qu’un stop à Reine, sur l’île de Moskenesøy. Une journée bien remplie et sans encombre.














Jour 08.
La journée la plus difficile du séjour. On prévoyait de faire 11 heures de route, mais on s’est retrouvés bloqués au col du Saltfjellet suites aux conditions climatiques. Finalement, au bout de quelques heures, on redescendra un peu plus bas pour manger dans un resto routier et faire le point.
Alors qu’on envisageait de reporter notre départ d’une journée et de trouver un autre lieu pour passer la nuit, un employé du resto nous informe de l’ouverture d’une colonne pour traverser le col. Ni une, ni deux, nous reprenons la direction de Saltfjellet. Au bout d’une heure d’attente, une déneigeuse se positionne juste derrière nous, tandis qu’une autre nous double pour se placer à l’avant de la file. Au bout de quelques minutes, le convoi avance enfin. Et en effet, c’était bien le blizzard là-haut ; l’éclairage en soutien de la déneigeuse n’était clairement pas un luxe. Une fois passés le col, il nous reste tout de même 700 km à parcourir. On est finalement arrivés à notre destination vers 7 heures du matin, au lieu des 22 heures espérées. Je ne traine pas, je vais direct au lit.
Les derniers jours.
La nuit, ou plutôt la matinée, a été courte. Alain nous réveille et il est déjà 11h. Nous sommes dans le parc à 12h30. Le parc national de Dovrefjell-Sunndalsfjella s’étend sur 1830 km² et abrite le bœuf musqué, une espèce protégée qui a côtoyé les mammouths. Il fait -15°C, mais il n’y a pas de vent et le soleil brille. C’est un temps parfait pour une balade. L’environnement nous donne vraiment l’impression d’être dans les steppes de Sibérie, avec une ambiance incroyable en fin de journée. Nous finirons le reste du séjour autour de notre chalet, avant le retour et le futur confinement (nous sommes fin janvier 2020). Ce que je retiens de ce premier séjour en Scandinavie : la Finlande, un pays plat avec des kilomètres de forêt. Je serais curieux de visiter la région en automne avec le feuillage jaune des bouleaux, et voir s’il y a une géographie plus variée près des côtes.
Moi qui étais parti avant tout pour la Finlande, la Norvège est une belle surprise. Le temps beaucoup plus instable sur les Lofoten donne des atmosphères incroyables. Et de manière générale, le pays dispose d’une géographie plus variée. Sans aucun doute, ce sont deux pays à revoir. La Finlande en automne ou au printemps quand les feuilles débourres. Et la Norvège en été.









